⛵ Le Bassin d’Arcachon est un petit coin de paradis entre océan, forêts de pins et villages ostréicoles. Une mer intérieure paisible qui vit au rythme des marées, des cabanes colorées, des pinasses qui glissent sur l’eau et des plateaux d’huîtres à déguster les pieds dans le sable. Cela faisait longtemps qu’on avait envie de découvrir ce coin de la côte Atlantique et nous n’avons pas été déçus!
Quand partir?
Comment se déplacer?
Nous avons loué une voiture à l’aéroport de Bordeaux et tout s’est très bien passé. Comme lors de nos derniers voyages, nous sommes passés via Discovercars en louant via Keddy by Europcar. Nous avons pu louer la voiture à Bordeaux et la rendre à Biarritz ce qui était très appréciable. Comme d’habitude nous sommes très contents de cette centrale de réservation.
Information : Il peut y avoir des liens affiliés 
dans cet article. Lorsque vous achetez un service via nos liens, nous bénéficions d’une petite commission qui nous permet de développer “notre vie en voyage”, sans aucun coût supplémentaire pour vous. Nos avis sont toujours impartiaux.
Que faire dans le Bassin d’ Arcachon? Les incontournables
1 – La dune du Pilat
💎 C’est en fin de journée, à l’heure où la lumière commence à se faire plus douce, que nous avons découvert la Dune du Pilat. Rien ne nous avait vraiment préparés à ce spectacle. En arrivant, on se retrouve face à un véritable mur de sable, haut de plus de 100 mètres, qui semble surgir de nulle part. C’est à la fois impressionnant, irréel… et incroyablement attirant.
La Dune du Pilat est la plus haute dune d’Europe. Elle mesure environ 110 mètres de haut, 600 mètres de large et s’étire sur près de 3 kilomètres le long de l’océan Atlantique. Ce géant est en mouvement permanent : chaque année, la dune avance lentement vers la forêt de pins, grignotant la végétation. Elle s’est formée grâce aux vents qui transportent le sable du littoral vers l’intérieur des terres, modelant au fil du temps ce paysage unique.
En haute saison (généralement d’avril à début novembre), un escalier en bois est installé sur la face la plus accessible. Et heureusement : même avec ça, la montée reste sportive, mais elle devient beaucoup plus accessible pour petits et grands. Sans escalier, c’est une ascension à quatre pattes dans le sable chaud ! 😅
Une fois en haut, le panorama est tout simplement incroyable. D’un côté, l’océan à perte de vue, le banc d’Arguin qui émerge doucement à marée basse, et le Cap Ferret qui se dessine à l’horizon. De l’autre, une mer verte, dense et paisible : la majestueuse forêt des Landes. Entre les deux, le silence, le vent, la lumière dorée du soir.
On s’est installés là-haut, sur le sable encore tiède, pour admirer le coucher de soleil. Il faisait tellement chaud la journée que nous n’avions pas anticipé le vent frais du soir! Si vous voulez faire comme nous, venez équipés de vestes bien chaudes! Mais cela ne nous a pas empêché de profiter du spectacle qui s’offrait à nous! Le ciel s’est teinté d’orange et de rose, les ombres se sont allongées, et tout est devenu calme. Même s’il s’agissait de l’un des week-ends les plus chargés de l’année, nous avons pu nous éloigner de la foule pour profiter tranquillement de cet instant. Un moment suspendu, hors du temps, qu’on n’est pas près d’oublier.
💳 Lorsque nous sommes arrivés en fin de journée, le parking principal côté forêt, à environ 400 m de la dune, était bien indiqué. L’accès à la dune reste gratuit, mais le stationnement est payant, l’argent sert à la préservation du site (ramassage des déchets, suivi naturaliste, etc.)
En haute saison (vacances d’hiver jusqu’à la Toussaint), les tarifs pour une voiture sont :
7 € pour 4 h,
9 € pour 8 h,
11 € pour 12 h
En basse saison, les mêmes durées sont à 1 €, 2 € et 4 € respectivement . Les 30 premières minutes sont gratuites, mais cela ne suffit clairement pas pour monter et profiter du site
Un abonnement annuel voiture à 15 € existe aussi, intéressant si vous visitez souvent
💡Notre conseil pratique :
Arriver en fin de journée nous a permis de profiter d’un tarif de 7 € pour la soirée sans dépasser 4 h. L’ascension, l’attente du coucher de soleil puis la descente en douce lumière se sont fait sans stress.
Mais quand nous avons voulu y retourner le matin après avoir petit-déjeuner et fait le check out aux alentours de 9h30, le parking était malheureusement complet. Un conseil : venez tôt!
Il existe quelques alternatives gratuites ou moins chères, mais elles demandent souvent un peu plus de marche ou d’anticipation :
Parking de la plage de la Salie Nord : situé à environ 3,5 km au sud de la Dune. Gratuit toute l’année, avec un sentier côtier pour remonter à pied jusqu’à la dune (prévoir une bonne heure aller-retour). Idéal si vous aimez marcher en pleine nature !
Parking du rond-point de la Corniche : quelques places gratuites (mais très vite prises) juste avant le rond-point menant à l’hôtel La Corniche. Parfait pour une courte visite ou un coucher de soleil express.
Parkings plus loin à Pyla-sur-Mer : vous pouvez parfois trouver des places gratuites dans les rues du quartier résidentiel de Pyla, mais elles sont limitées et souvent soumises à la tolérance locale. Soyez respectueux des riverains.
À vélo depuis le camping ou Arcachon : si vous logez dans le coin, l’option la plus pratique (et écolo) reste le vélo ! La piste cyclable qui relie Arcachon à la dune est agréable, ombragée, et vous évite de tourner pour trouver une place.
2 – Le Cap Ferret
🏄 Aujourd’hui encore, l’ambiance y reste simple, discrète, presque hors du temps. On vient ici pour déconnecter, pour prendre le large et c’est exactement ce qu’on a ressenti.
Situé à l’extrémité de la presqu’île qui ferme le Bassin d’Arcachon, le Cap Ferret, c’est un monde à part.
Le Cap Ferret a longtemps été un lieu isolé et difficile d’accès, habité principalement par des pêcheurs et des ostréiculteurs. Ce n’est qu’au XXe siècle, avec l’arrivée du tourisme balnéaire et la construction d’une route carrossable, que la presqu’île commence à se développer. Pourtant, elle a su conserver son caractère sauvage et son authenticité, bien loin de l’agitation des grandes stations balnéaires.
Une atmosphère paisible, un art de vivre entre océan, forêt et villages ostréicoles.
A peine arrivés sur la jetée, nous louons nos vélos à Ginette. Pour les contacter ou en savoir plus, cliquez ici.
Nous avons apprécié la facilité de se déplacer à vélo. Tout est plat, les pistes cyclables sont bien aménagées, et on peut facilement passer d’un village à l’autre en pédalant sous les pins.
C’est le meilleur moyen de découvrir la presqu’île à son rythme, de faire des haltes pour une baignade ou une dégustation, sans stress ni embouteillages.
Voici tout ce qu’il ne faut pas manquer, avec nos coups de cœur personnels !
🐚 Le village de l’Herbe : notre préféré
Le village de l’Herbe, niché sur la presqu’île du Cap Ferret, porte un nom à la fois simple et évocateur. Il proviendrait de la végétation dense et verdoyante qui recouvrait autrefois cette pointe de terre. Bien avant les cabanes colorées et les terrasses d’huîtres, ce lieu était une zone sauvage et isolée, recouverte “d’herbes”, selon les récits des premiers habitants. Ce n’est qu’au XIXe siècle que le village prend forme, en lien direct avec le développement de l’ostréiculture. Les pêcheurs et les ostréiculteurs y construisent leurs cabanes en bois, au plus près du rivage. Ces cabanes sont aujourd’hui classées, protégées et font partie du patrimoine vivant du Bassin d’Arcachon.
Un autre élément marque l’histoire du lieu : la chapelle algérienne Sainte-Marie-du-Cap. Elle fut érigée en 1885 par Léon Lesca, un entrepreneur bordelais ayant fait fortune en Algérie, qui s’était installé non loin de là dans une vaste villa. Il souhaitait offrir un lieu de culte à ses ouvriers venus d’Afrique du Nord. Le résultat est une chapelle étonnante, aux arcs néo-mauresques et au charme oriental, qui rappelle les liens entre les rives méditerranéennes et atlantiques. Ce mélange unique d’histoire coloniale, de traditions maritimes et d’identité locale donne au village une profondeur rare.
Ce qui nous a particulièrement séduits au village de l’Herbe, c’est son atmosphère authentique et hors du temps. Ici, pas de voitures qui défilent ni de boutiques clinquantes : on circule à pied dans des ruelles sablonneuses bordées de cabanes en bois peint, toutes plus charmantes les unes que les autres. Certaines servent encore à l’élevage d’huîtres, et leurs terrasses donnent directement sur le Bassin. On y déguste des assiettes d’huîtres ou de crevettes, avec un verre de blanc et les pieds dans le sable… un luxe simple mais inoubliable. À marée basse, les parcs à huîtres apparaissent comme un quadrillage délicat sur le plan d’eau, et l’on croise parfois un ostréiculteur en pleine récolte.
Le point de vue sur le Bassin est splendide, notamment depuis la plage centrale ou les abords de la chapelle : on y admire le banc d’Arguin, la Dune du Pilat au loin, et parfois même les cormorans qui plongent en chasse. Le village est aussi le royaume de l’hippocampe, cet animal emblématique du Bassin qu’on retrouve en motif sur les cabanes, comme un clin d’œil discret à la richesse écologique de ces eaux calmes.
Ce petit village a le goût du vrai, du simple, de l’éternel. Un coup de cœur absolu.
🏖️ La plage du Truc Vert : sauvage et majestueuse
Côté océan, notre gros coup de cœur a été sans hésitation la plage du Truc Vert. Une plage immense, sauvage, impressionnante… et une vraie surprise, car nous ne savions pas exactement à quoi nous attendre en y allant. Nous avons laissé nos vélos sur les parkings à vélos aménagés en bord de route, à l’ombre des pins. De là, un sentier balisé nous entraîne dans un décor de carte postale : dunes blondes, forêt de pins et végétation rase typique du littoral aquitain.
Il n’y avait quasiment personne autour de nous. Le silence, le craquement du sable sous nos pas, l’odeur de la résine… et puis, soudain, le sommet de la dune, la vue qui se dégage et le choc visuel. Un immense horizon, un sable fin à perte de vue, des vagues puissantes qui viennent lécher la côte, une lumière incroyable. On s’est regardés et on a dit en même temps : “Waouh !”
La plage est très large, bordée de dunes naturelles et sans aucune construction. Ici, pas de cabanes ni de bateaux comme côté Bassin : juste l’Atlantique brut, sauvage et majestueux. On s’est posés là, à même le sable, les pieds dans l’eau. On a trempé nos jambes fatiguées par le pédalage, on a respiré à fond… et on est restés. Longtemps.
Même en pleine saison, on peut y trouver facilement un coin tranquille. La baignade peut être mouvementée, car la houle est présente et les courants sont parfois forts — la prudence est de mise, surtout pour les enfants. Mais pour ceux qui aiment la nature préservée, les grands espaces, les ambiances presque désertiques, c’est un bijou. Il n’y a aucun commerce sur place, ni surveillance, ni infrastructures : on vient ici pour se reconnecter à l’essentiel.
Petit conseil : prévoyez de quoi boire, un chapeau et de la crème solaire.
Si vous avez le temps, attendez le coucher de soleil qui paraît-il est somptueux. Nous n’avons malheureusement pas pu le constater par nous mêmes.
Le phare du Cap Ferret : vue imprenable sur le Bassin
🌅 Impossible de manquer le phare du Cap Ferret, rouge et blanc, qui domine la presqu’île depuis 1947 (il a remplacé un premier phare détruit pendant la Seconde Guerre mondiale). Après avoir gravi ses 258 marches, la récompense est à couper le souffle : vue panoramique sur le Bassin d’Arcachon, la Dune du Pilat, le banc d’Arguin, l’océan… magique !
Le phare abrite aussi un petit musée sur la navigation et l’histoire locale. Une bonne façon de comprendre la géographie si particulière du Bassin.
🛶 Les villages ostréicoles : Piraillan, Le Canon, Lège
En un jour, nous n’avons pas pu faire un stop parmi tous les villages mais avec plus de temps vous pourrez découvrir une série de villages ostréicoles qui ont chacun leur identité. Parmi les plus emblématiques :
Le Canon:
Parmi les villages ostréicoles de la presqu’île, Le Canon mérite largement le détour. C’est l’un des plus authentiques et des plus animés, avec ses ruelles sablonneuses, ses cabanes en bois aux volets colorés et ses terrasses ombragées où l’on déguste huîtres et crevettes dans une ambiance joyeuse. Son nom intrigant vient d’une découverte historique étonnante : on y a retrouvé, à la fin du XIXe siècle, un canon datant de l’époque de Napoléon III, enfoui dans les dunes. Installé aujourd’hui en pleine rue, il est devenu l’emblème du village, et on passe presque sans s’en rendre compte devant cette pièce de patrimoine militaire improbable, posée là, entre deux cabanes ostréicoles.
Mais Le Canon, c’est avant tout un village vivant, où l’ostréiculture se mêle au quotidien des habitants et des visiteurs. En se baladant dans les allées, on ressent cette énergie propre aux lieux qui ont gardé leur âme populaire. Les cabanes sont toujours utilisées par les ostréiculteurs du coin, et certaines se sont ouvertes à la dégustation, dans un esprit convivial. Ici, tout est à portée de main : le marché, le débarcadère, les petites criques du Bassin, et même une belle plage côté océan accessible à vélo. On y sent le parfum du bois, du sel, de la résine, et celui des histoires racontées au détour d’une assiette ou d’un banc en bois. Le Canon, c’est un village qui vit à son rythme, fidèle à ses racines, mais toujours ouvert aux curieux. Un vrai concentré de Cap Ferret.
Piraillan :
Autre petit bijou du Cap Ferret, le village de Piraillan possède une atmosphère paisible, tout en simplicité. Il tire son nom , dit-on avec humour, d’un certain “Père Raleur”, un vieil habitant connu pour ses coups de gueule mémorables. La légende raconte qu’il râlait si fort qu’on l’entendait de l’autre côté du Bassin, jusqu’à Arcachon ! Ce surnom devenu affectueux aurait peu à peu donné naissance au nom “Piraillan” (même si l’étymologie officielle reste incertaine… et moins savoureuse).
Aujourd’hui, on est loin des cris : le village dégage au contraire une douceur de vivre étonnante. Ce qui attire d’emblée le regard, ce sont les cabanes en bois colorées, vestiges de l’activité ostréicole encore bien vivante. À l’origine, les ostréiculteurs peignaient leurs cabanes avec les restes de peinture de bateau, d’où les teintes vives et variées : rouge bordeaux, vert forêt, bleu marine ou jaune sable… Chaque couleur permettait aussi de repérer facilement sa cabane parmi les rangées serrées, à marée basse comme à marée haute.
Le village est aussi bordé par les réservoirs de Piraillan, un espace naturel protégé qui abrite une grande biodiversité. On peut y faire une belle balade entre pins et roselières, avant de revenir vers les cabanes pour savourer quelques huîtres, les pieds dans le sable. À Piraillan, tout semble rester à taille humaine, entre traditions préservées, couleurs joyeuses et sourires discrets. Une étape pleine de charme, qui mérite qu’on s’y attarde.
Lège :à l’entrée de la presqu’île, plus résidentiel mais bien situé pour rayonner dans les environs.
À chaque village, on retrouve cette ambiance typique du Cap Ferret : détendue, conviviale, toujours tournée vers la mer.
La pointe du Cap Ferret
La pointe du Cap Ferret, c’est le bout du monde de la presqu’île, là où l’Atlantique rencontre le Bassin d’Arcachon. Sauvage, spectaculaire, parfois rude, elle offre un paysage à couper le souffle et une impression très forte d’isolement, comme si l’on était au bout d’un continent.
C’était l’un des lieux que nous attendions avec le plus d’impatience pendant ce séjour sur la presqu’île. La fameuse pointe du Cap Ferret, ce bout du monde entre océan et Bassin, ce lieu mythique d’où l’on peut admirer à la fois la Dune du Pilat, le banc d’Arguin, l’Atlantique d’un côté et les parcs à huîtres de l’autre… Bref, le grand panorama rêvé, celui que l’on voit sur toutes les cartes postales.
Mais une fois sur place, la déception fut réelle : l’accès à la plage est interdit, condamné par des barrières et des panneaux qui rappellent les dangers de l’érosion. Impossible de marcher jusqu’au bout de la presqu’île. À la place, on suit un sentier balisé, sécurisé, qui contourne la zone à travers la végétation. C’est joli, oui, mais ce n’est pas l’expérience immersive que nous espérions. On devine la pointe au loin, floue, comme inaccessible. La Dune du Pilat apparaît en arrière-plan, majestueuse mais lointaine, séparée de nous par un chenal agité.
Même si la vue reste belle depuis le belvédère, le sentiment d’être “tenus à l’écart” nous a un peu frustrés. On comprend parfaitement les raisons – l’érosion est bien visible, les dunes fragiles, la nature ici est instable – mais le contraste entre nos attentes et la réalité a été marquant. Un lieu fort, chargé d’imaginaire… mais que l’on ne peut aujourd’hui qu’observer de loin.
3 – L’île aux oiseaux (Excursion)
Parmi les trésors du Bassin d’Arcachon, l’île aux Oiseaux occupe une place à part. Visible depuis la côte, mystérieuse et inaccessible pour la plupart, elle fascine autant qu’elle intrigue. Lors de notre excursion en bateau, nous avons eu la chance de passer au plus près de ses cabanes, d’en faire presque le tour. Sans y poser les pieds (car cela reste très réglementé), nous avons ressenti toute la poésie du lieu, entre ciel changeant, lumière rasante et vol d’oiseaux au-dessus des vasières.
L’île, qui mesure entre 150 et 300 hectares selon les marées, est une zone humide fragile, traversée par de nombreux chenaux. Elle n’a jamais été habitée de façon permanente, mais elle compte 51 cabanes ostréicoles réparties en trois hameaux principaux. À l’origine, ces cabanes avaient une fonction purement pratique : abriter du matériel, du sel, des outils, parfois servir de refuge temporaire pour les ostréiculteurs en cas de mauvais temps. Ce sont des lieux de travail, pas de villégiature.
Parmi elles, les deux plus célèbres sont sans conteste les cabanes tchanquées, perchées sur leurs pilotis de bois. La première, construite en 1883, a aujourd’hui disparu, emportée par une tempête. Les deux cabanes actuelles datent des années 1940 et 1950, et ont été restaurées avec soin. Elles sont aujourd’hui classées et protégées : on ne peut pas y entrer, mais on peut les admirer de loin, depuis le bateau. Leur silhouette est devenue l’icône du Bassin, au même titre que la Dune du Pilat ou le Phare du Cap Ferret.
L’île est aussi un sanctuaire pour les oiseaux migrateurs : au fil des saisons, on y observe hérons, aigrettes, courlis, spatules blanches… et surtout, dès novembre, les fameuses oies bernaches cravants. Elles arrivent du Grand Nord pour hiverner sur les prés salés de l’île. Les locaux le disent : “Quand les bernaches arrivent, c’est que l’hiver commence.” Un repère vivant et naturel, comme un clin d’œil silencieux au cycle des saisons.
Aujourd’hui, l’accès à l’île est très réglementé : seules les personnes possédant une cabane peuvent y venir librement. Les excursions en bateau permettent de s’en approcher, de la contourner, parfois de s’arrêter à distance, mais le cœur de l’île reste préservé, protégé de l’impact touristique. Et c’est sans doute ce qui lui donne autant de charme : elle reste un mystère, un monde flottant entre passé ostréicole et beauté sauvage.
Pour voir l’île aux oiseaux de plus près, n’hésitez pas à réserver une excursion aux Bateliers Arcachonnais avec qui nous sommes partis! Nous avons adoré notre après-midi avec eux ainsi que toutes les anecdotes qu’ils ont apporté à la visite.
4 – Arcachon
🦪 Quand on pense à Arcachon, on imagine tout de suite ses plages tranquilles, son air iodé, ses villas de la Belle Époque nichées entre les pins… Et c’est exactement ça. Mais Arcachon, c’est aussi bien plus : une ville à taille humaine, vivante toute l’année, avec plusieurs quartiers aux ambiances très différentes, chacun offrant une facette unique du Bassin.
🏖️ La plage Pereire : élégance, pinède et douceur de vivre
🏖️ Située à l’ouest du centre-ville, la plage Pereire est sans doute l’une des plus belles du Bassin. Ce long ruban de sable blond, bordé de pelouses et de pins, offre une ambiance à la fois chic, paisible et résolument naturelle. Et cela n’a rien d’un hasard : au XIXe siècle, deux frères propriétaires de la zone boisée et d’un aras (petit domaine) ont fait don de ce terrain à la ville, à une seule condition… qu’aucune construction ne vienne jamais en dénaturer l’esprit sauvage. Leur vœu a été respecté, et on les remercie encore aujourd’hui.
Nous avons découvert ce lieu magique au petit matin, à marée basse, dans une lumière dorée et un calme absolu. Il n’y avait presque personne. Si nous avions eu un parasol avec nous, nul doute que nous serions restés là toute la journée ! L’eau y est calme à marée haute, la plage immense à marée basse, et une promenade de bois longe toute la côte, à l’ombre des pins parasols. C’est l’endroit parfait pour une sieste dans l’herbe, un pique-nique les pieds dans le sable, ou simplement un moment de contemplation. On y croise des joggeurs, des familles venues à vélo, des lecteurs tranquilles… Un coin de paradis arcachonnais, hors du tumulte, à ne surtout pas manquer.
🏰 La Ville d’Hiver : un quartier de contes de fées
🏘️ Perchée sur les hauteurs d’Arcachon, la Ville d’Hiver est un chef-d’œuvre du XIXe siècle, né d’une idée visionnaire : faire de la ville une station climatique de référence, où l’air pur des pins et l’humidité marine soigneraient les maladies respiratoires. Ce quartier a été construit spécifiquement pour accueillir les curistes et aristocrates venus de toute l’Europe. Rien n’a été laissé au hasard : les rues suivent un tracé sinueux, pensé pour casser les courants d’air, et même les villas ont été conçues sans angles intérieurs saillants, afin d’éviter l’accumulation de poussière. Oui, à Arcachon, on soignait dans les moindres détails.
Aujourd’hui, se promener dans la Ville d’Hiver, c’est plonger dans une époque où architecture rimait avec fantaisie. Les villas rivalisent de créativité : briques rouges, balcons sculptés, tourelles, verrières, ferronneries… Certaines évoquent les chalets suisses, d’autres des manoirs anglais ou des maisons mauresques. Chaque villa a un nom poétique, inscrit en lettres anciennes sur les façades : Brise-Lames, Toi et Moi, Alexandrine… On se perd avec bonheur dans ces rues calmes et ombragées, à l’abri du vent et du bruit. Un véritable musée à ciel ouvert, témoin d’un âge d’or thermal, aussi élégant que singulier. Nous avons pris plaisir à nous promener dans ce secteur.
🌞 La Ville d’Été : le cœur vivant d’Arcachon
🏘️ À quelques minutes à pied de la plage centrale, la Ville d’Été, c’est le quartier vivant et solaire d’Arcachon, celui où tout converge : plages, marchés, terrasses, jetées… On y trouve la jetée Thiers, l’une des plus emblématiques du Bassin. C’est d’ici que partent les bateaux vers l’île aux Oiseaux ou le Cap Ferret, dans une ambiance de départ en croisière. Sur la jetée, un drapeau tricolore original flotte au vent, mêlant le noir (en mémoire des marins disparus), le jaune (pour le soleil et le sable) et le blanc (symbole de la lumière et de la paix) — une création symbolique qui attire l’œil et émeut les visiteurs.
Le long des plages du centre, l’atmosphère est joyeuse et détendue. On y trouve notamment la plage d’Arcachon, très agréable avec ses eaux calmes et ses rangées de parasols. Et surtout, impossible de manquer la sculpture monumentale de la Baleine, devenue un repère local. Offerte par un artiste belge passionné, cette œuvre étonnante est démontée chaque automne, puis repeinte dans une nouvelle couleur chaque année — un clin d’œil à l’évolution, au vivant, à l’impermanence.
Le quartier regorge de rues piétonnes animées, de boutiques charmantes, de glaciers gourmands et de terrasses où l’on déguste huîtres et vins blancs face au bassin. Le marché couvert, véritable institution, propose chaque matin des produits frais et du terroir : fruits, pâtisseries, poissons, fromages… C’est ici que bat le cœur d’Arcachon, dans un mélange parfait de douceur, de lumière et de vie locale. L’idéal pour flâner, s’imprégner de l’ambiance et profiter du meilleur d’Arcachon.
🔭 Le belvédère Sainte-Cécile : la plus belle vue de la ville
🌅 Nous ne voulions pas manquer ce moment : découvrir Arcachon d’en haut, depuis l’un de ses points les plus emblématiques, le belvédère Sainte-Cécile. Situé entre la Ville d’Hiver et la Ville d’Été, ce belvédère est accessible par une passerelle suspendue (limitée à 8 personnes à la fois), imaginée par Gustave Eiffel lui-même, bien avant la fameuse tour parisienne. Construite dans les années 1863-1864, cette passerelle reliait deux hauteurs du quartier, et le belvédère offrait alors un panorama d’observation aux curistes venus profiter des bienfaits de l’air marin. À l’époque, on venait ici pour respirer, s’aérer, et admirer.
Heureusement pour nous, il n’y avait presque pas d’attente : à peine cinq minutes, le temps d’observer la structure métallique délicieusement rétro. Une fois au sommet, le spectacle est à ne pas manquer. Face à nous : le Bassin d’Arcachon, ses reflets changeants, la silhouette du Cap Ferret, la Dune du Pilat au loin, les passes qui s’ouvrent sur l’océan… Et de l’autre côté, la forêt landaise, immense, verte, infinie, comme une mer végétale ondulant sous la lumière. Nous y étions en fin d’après-midi, et déjà, les couleurs s’adoucissaient, dorées, chaudes, comme une promesse de coucher de soleil. Pour ceux qui peuvent, montez-y au lever ou au crépuscule : la lumière y est magique, l’instant suspendu. Un point de vue incroyable, à ne surtout pas manquer lors d’un séjour à Arcachon.
🌿 Le parc Mauresque : parenthèse verte au cœur de la ville
🌳 Juste en contrebas du belvédère se cache un havre de paix : le parc Mauresque. Créé au XIXe siècle pour agrémenter le casino aujourd’hui disparu, ce jardin public offre une parenthèse de verdure, parfaitement entretenue. On y flâne entre les allées bordées de palmiers, de magnolias et de pins maritimes. Quelques bancs accueillent les promeneurs, une roseraie parfume l’air au printemps, et les enfants y trouvent même un espace de jeux. L’endroit est calme, ombragé, très agréable à toute heure. Il relie la Ville d’Hiver à la Ville d’Été par un ascenseur public gratuit , ce qui en fait un vrai carrefour entre les ambiances d’Arcachon.
⛪ L’église Notre-Dame-d’Arcachon : spiritualité en bord de mer
💒 Au cœur de la Ville d’Été, légèrement en retrait des rues animées, se dresse la basilique Notre-Dame d’Arcachon, un lieu chargé d’histoire et de foi. Elle a été construite au milieu du XIXe siècle, à l’emplacement d’une ancienne chapelle qui abritait déjà une statue de la Vierge, dite Notre-Dame d’Arcachon. Selon la tradition locale, c’est elle qui aurait protégé les marins et les pêcheurs au fil des siècles, lors des tempêtes et des traversées dangereuses. L’église actuelle mêle style néogothique et simplicité balnéaire, et c’est un lieu très fréquenté encore aujourd’hui, autant par les croyants que les curieux.
Mais ce qui marque surtout, c’est la chapelle des marins, située dans l’enceinte même de l’église. Elle est émouvante par sa sobriété et par ce qu’elle raconte : des plaques gravées, alignées sur les murs, rendent hommage aux marins disparus, aux pêcheurs du Bassin, et aux familles endeuillées. Chaque inscription est une trace de vie, un fragment de mémoire locale. On y trouve aussi des maquettes de bateaux suspendues, ex-voto maritimes offerts en remerciement à la Vierge. L’ambiance y est recueillie, authentique, un témoignage fort du lien entre Arcachon et la mer. Un lieu à découvrir au calme, pour ressentir toute l’âme du Bassin.
5 – Le Port de le Teste-de-Buch
Situé à l’entrée sud du Bassin, le port de La Teste-de-Buch est bien plus qu’un simple port de plaisance : c’est un véritable carrefour maritime où se mêlent tradition, pêche et vie locale. Ce port, historiquement tourné vers la mer et la pêche, reste aujourd’hui un lieu vivant, animé et incontournable pour qui souhaite découvrir l’âme authentique du Bassin.
Avec ses quais bordés de bateaux colorés, des pinasses traditionnelles aux yachts modernes, le port offre un spectacle à la fois pittoresque et dynamique. C’est ici que s’organisent les départs vers les îles du Bassin, ainsi que les excursions en mer, notamment vers l’île aux Oiseaux. Pour les amateurs de gastronomie locale, les marchés aux poissons et fruits de mer sont une occasion idéale de savourer les produits frais du jour, en particulier les fameuses huîtres du Bassin.
Le port est également un point de départ privilégié pour explorer les alentours, avec ses nombreux restaurants et cafés qui invitent à la détente en bord de quai. On y ressent cette atmosphère unique où la mer est omniprésente, entre éclats de lumière sur l’eau et senteurs iodées.
Nous sommes venus en fin d’après-midi pour voir la lumière dorée se projeter sur les bateaux.
Que faire en 3 jours sur le Bassin ? Notre itinéraire
Voici notre itinéraire sur 3 jours, pour découvrir le Bassin d’ Arcachon.
Jour 1 : Immersion dans la douceur d’Arcachon
Tout d’abord, pour débuter notre escapade, nous avons choisi de profiter pleinement de la douceur d’Arcachon(4) en commençant par la plage Pereire. L’endroit est paisible, parfait pour une balade au bord de l’eau ou une baignade tranquille face au Bassin. Ensuite, nous sommes partis pour une excursion en bateau vers l’île aux Oiseaux💙(3). Même sans poser le pied sur l’île, nous avons pu admirer de très près ses célèbres cabanes tchanquées, ces petites maisons sur pilotis typiques de la région. Nous avons pris le temps d’observer les oiseaux.
De retour à Arcachon(4), nous avons plongé dans l’histoire en visitant la Ville d’Hiver avec ses superbes villas du XIXe siècle, puis flâné dans le parc Mauresque, où la végétation méditerranéenne et les vues sur le Bassin nous ont enchantés. La journée s’est poursuivie par une montée au belvédère Sainte-Cécile, d’où la vue panoramique à 360° sur le Bassin, la forêt landaise et la Dune du Pilat au loin est tout simplement saisissante. Pour finir cette belle journée, après un dîner près de notre hôtel, nous sommes allés à la Dune du Pilat💙(1) pour assister à un coucher de soleil incroyable, un moment vraiment magique et hors du temps.
Jour 2 : Aventure à vélo au Cap Ferret
Le deuxième jour, nous avons mis les vélos à l’honneur en partant pour une belle aventure au Cap Ferret💙(2). Après avoir traversé le Bassin en bateau, nous avons pédalé jusqu’au charmant village de l’Herbe. Ce village ostréicole dégage une ambiance authentique avec ses cabanes colorées et son cadre paisible, un vrai coup de cœur. Ensuite, direction la plage du Truc Vert, un coin sauvage où l’on se sent complètement en harmonie avec la nature.
Nous avons ensuite rejoint le phare du Cap Ferret pour profiter d’une vue imprenable sur l’océan et le Bassin. Non loin de là, la pointe du Cap Ferret nous a offert un paysage sauvage et grandiose. Sur le chemin du retour, nous avons fait une pause gourmande à la jetée avec une glace artisanale bien méritée. De retour à Arcachon(4), après un dîner savoureux, nous avons prolongé la soirée par un dernier arrêt au port de La Teste-de-Buch pour admirer un dernier coucher de soleil au bord de l’eau.
Jour 3 : Sérénité et nature
Pour le dernier jour, nous vous conseillons de vous lever tôt pour vivre un moment unique : le lever de soleil sur la Dune du Pilat💙(1). La lumière douce qui éclaire lentement le sable doré sera un spectacle inoubliable. Vous pourrez ensuite profiter d’une plage aux alentours, calme et propice à la détente, pour vous relaxer et nous baigner. Que ce soit sur la plage Pereire (4) ou dans un coin plus sauvage, ce sera l’occasion parfaite de finir ce séjour en toute sérénité, bercés par le chant des vagues et le souffle du vent.
Où loger sur le Bassin?
hoLIDAY INN EXPRESS - ARCACHON - La teste by IHG
hoLIDAY INN EXPRESS - ARCACHON - La teste by IHG
Lors de notre passage dans le Bassin d’Arcachon, nous avons séjourné à l’Holiday Inn Express à La Teste-de-Buch, une excellente surprise pour un hôtel de chaîne. C’est un établissement standard, mais de très bonne qualité, qui offre tout le confort nécessaire pour un séjour réussi dans la région.
Les chambres sont modernes, très propres, bien insonorisées et confortables. Rien ne manque : bonne literie, climatisation, plateau de courtoisie, prises bien placées… On s’y sent bien dès l’arrivée.
Le personnel est particulièrement accueillant, toujours souriant et disponible pour répondre à nos demandes ou nous donner des conseils sur les alentours.
Un vrai plus : le parking est inclus et gratuit, ce qui n’est pas toujours le cas dans la région ! Il faut en revanche prévoir une voiture, car l’hôtel est un peu excentré, dans une zone calme, à quelques minutes en voiture du centre d’Arcachon, de la Dune du Pilat ou des plages.
Le petit-déjeuner, compris dans le prix, est une belle surprise. Il est copieux et met en avant quelques produits locaux : thé en vrac aux parfums variés, machines à café de qualité, viennoiseries fraîches, fruits, jus, pains variés… Et si le temps le permet, on peut même prendre son petit-déjeuner en terrasse !
Cet hôtel est une adresse que nous recommandons sans hésiter. Parfait pour explorer la région, entre la Dune du Pilat, le bassin d’Arcachon et les plages atlantiques, tout en profitant d’un hébergement moderne, pratique et confortable
N’hésitez pas à réserver l’hôtel Holiday inn Express en cliquant ici.
🏩 Hotel restaurant la Co(o)rniche
Lors de notre prochain passage sur le bassin d’Arcachon, nous aimerions vivre une expérience unique… à la hauteur de celle que nous avions adorée à Biarritz, en séjournant au mythique Hôtel du Palais (aujourd’hui un Park Hyatt). Cette fois, c’est l’hôtel La Co(o)rniche, situé juste au-dessus de la dune du Pilat, qui nous fait rêver.
Cet établissement 5 étoiles est un lieu à part, suspendu entre ciel, mer et forêt. Posé face à l’océan, avec une vue imprenable sur le banc d’Arguin et la pointe du Cap Ferret, La Co(o)rniche est bien plus qu’un hôtel : c’est une adresse d’exception qui promet une immersion totale dans la beauté brute du littoral.
Rénové par Philippe Starck, le bâtiment historique des années 30 a été transformé en un cocon design et raffiné, tout en conservant son charme néo-basque. Les chambres et les suites, certaines nichées dans des cabanes élégantes au cœur des pins, allient bois, matières naturelles et touches contemporaines. Le confort semble absolu : literie de qualité, salles de bain spacieuses, terrasses privées, et ce silence tout autour, juste troublé par le bruit des vagues ou le souffle du vent.
L’hôtel abrite également un restaurant gastronomique réputé, qui met en avant les produits du bassin et les trésors du Sud-Ouest. Fruits de mer, poissons frais, plats généreux à savourer en terrasse, le tout accompagné par une vue spectaculaire sur l’océan. On imagine déjà les couchers de soleil flamboyants en dégustant un verre de vin local. Et si l’envie nous prend de prolonger la soirée, le bar de l’hôtel propose une ambiance élégante et décontractée, avec parfois des DJ sets au bord de la piscine à débordement.
Tout est pensé ici pour vivre une parenthèse hors du temps : service attentionné, piscine avec horizon infini, espace bien-être à proximité… Le luxe sans ostentation, dans un lieu unique en France.
Alors oui, lors de notre prochaine escapade dans le Sud-Ouest, nous espérons vraiment découvrir La Co(o)rniche. Pour nous offrir un moment suspendu, une expérience inoubliable, dans un décor naturel parmi les plus beaux d’Europe. Une promesse de beauté et de sérénité, à deux pas de la majestueuse dune du Pilat.
Où manger sur le Bassin?
La cuisine du Bassin d’Arcachon est un véritable hommage à la mer et à la convivialité. On y savoure bien sûr les huîtres, emblème de la région, fraîchement sorties des parcs ostréicoles, souvent dégustées les pieds dans le sable, un verre de vin blanc à la main. Les fruits de mer sont partout, servis en plateaux généreux ou travaillés dans des recettes locales. On y trouve aussi du poisson grillé, des éclades de moules, des crevettes impériales, sans oublier les influences du Sud-Ouest avec les foies gras, magrets et cannelés en dessert. Une cuisine à la fois marine, terrienne et chaleureuse, à l’image du bassin lui-même.
🍕 La cantina di Donka Millo à la teste
Située juste à côté de notre hôtel, La Cantina di Donka Millo a été une belle surprise. On y a fait une halte avant de partir découvrir la Dune du Pilat, et c’était exactement ce qu’il nous fallait : une terrasse agréable, un service rapide et surtout, une cuisine vraiment savoureuse.
La pizza était excellente, la salade fraîche et bien composée, et on garde une mention spéciale pour la crème brûlée, simple mais parfaitement réussie. Une adresse pratique et validée, idéale si vous êtes dans le coin et que vous cherchez un bon repas avant d’explorer les environs.
🫓 La cabane du breton à Arcachon (Crêperie)
En tant qu’amateurs de crêpes, il nous était tout simplement impossible de passer devant La Cabane du Breton, à Arcachon, sans nous y arrêter. L’odeur alléchante des galettes, l’ambiance conviviale du lieu et la promesse d’un petit coin de Bretagne en plein cœur du Bassin nous ont tout de suite séduits. Et le verdict ? Nous avons été conquis ! Les crêpes sont généreuses, les produits de qualité, et l’accueil chaleureux. Une adresse incontournable pour les gourmands de passage à Arcachon !
En conclusion, ce long week-end à Arcachon fut un énorme coup de cœur. L’ouest de la France est malheureusement mal desservi via Lyon (mis à part en avion). Si le bassin était plus près, nous irions régulièrement dans ce petit coin de paradis sans jamais nous lasser.
Si vous aimez ce genre de week-end, nous vous proposons :
